Le Choix Du Twitto : Parlons de « Poetra Asantewa » avec @EyramKou [News]

Le Choix Du Twitto : Parlons de « Poetra Asantewa » avec @EyramKou [News]

Dans notre dernier Choix Du Twitto, Andrée (@DrDree_) nous parlait de Tiss Warren Jazz. Aujourd’hui nous laissons Eyram (@EyramKou) nous faire découvrir l’un de ses coups de coeur artistique, Poetra Asantewa.

 

The Anatomy of a Paradox

Coup de Coeur pour le dernier projet et premier album de Poetra Asantewa. Spoken word poetry, ballades inspirées se succèdent et ne se ressemblent pas. Si le titre ne trouve pas entièrement résonance (je n’ai pas réellement vu de paradoxes, je trouvais au contraire le portrait dressé extrêmement cohérent), on comprend du moins clairement la première partie : Anatomy.

L’album est comme une dissection des intérêts , et de ce qui forme l’artiste. La force de l’album est dans cet extrêmement personnel, qui trouve écho dans d’autres. Hey Faith, where are you when I need you. Dès le 1er son, le ton est un peu donné. Entre questionnements et introspection, l’album montre avec douceur les tribulations d’une post-adolescente et pas encore complètement adulte.
Entre recherche de soi, d’une place dans ce monde et auto-définition en opposition à ce que le monde extérieur propose. Nalorm, Black, F-Word ou qu’est ce qu’être noire, « normal » et féministe. Définition de soi, mais aussi engagement pour ce en quoi en croit. Féministe, artiste , africaine, qui se revendique H(Angry) in every way. C’est aussi une ode à ce pays, qu’on aime et qui ne sait que faire de nous, « This Country will kill you », mais quand même l’aimer, vouloir qu’il nous aime.

L’album n’est pas une gifle dès la première écoute, il est une bougie à la diffusion lente, mais dont l’odeur envoûtante et enivrante ne nous quitte plus, nous pousse sans cesse à la réécoute, tant les 31 minutes du projet s’écoulent trop vite.

Rien à redire pour l'instant

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